Un monde sans religion est-il possible ?

Le vrai visage de la religion aujourd'hui...................

Que ce blog si justement nommé "Résurrection" ne propose pas, surtout en ce jour de Pâques, un article sur la religion pourrait paraître anachronique aux yeux des milliers de lecteurs qui le parcourent chaque jour.

Je vais reprendre ici un article que j'ai diffusé en d'autres temps en d'autres lieux, et tenter d'approfondir mon idée sur la nécessité de la religion et la manière de l'appréhender dans un monde futur, gagné d'un renouveau intellectuel, débarrassé de tout préjugé et de volonté hégémonique de tel ou tel élu sans vote.

Un monde proche de l'idéal en somme, celui de demain, celui que nous pourrons créer.

En dehors de toutes subdivisions trois grands courants de penser nous animent, le créationnisme, l'évolutionnisme et le spiritualisme.

Quelle que soit la position que l'on adopte, force est de constater que nous sommes sur terre et qu'au fond de nous, à défaut de savoir pourquoi, nous voudrions bien savoir comment nous y sommes venus, ou inversement.

Nous pencher sur l'histoire nous permet de remarquer qu'au fil du temps, avec une répétition lassante, il y a toujours un peuple qui se considère comme supérieur aux autres et qui veut, par le glaive, imposer ses idées, ce au nom d'une idéologie laïque ou religieuse.

Un peuple qui cherche à épurer le monde de ceux qu'il voit comme inadaptés à la vie, ou qui désire simplement, par souci de perfection améliorer l'espèce humaine, comme il est fait des animaux et des végétaux (à tort à mon avis, mais autre débat).

L'eugénisme !

Terme savant qui se nourrit généralement d'euphémismes.

Ainsi une population chassée de ses terres sera déplacée, le mort (mot horrible) deviendra une victime, un vieux (autre mot horrible), un senior.

De même, le blanc est forcément supérieur au noir car "Dieu dans sa sagesse aurait-il pu donner une âme à un corps aussi noir ? (Montesquieu)", et la femme reléguée à son origine costale.

Rappelons qu'à une époque pas très lointaine, sur la base de ces principes nous devions notre liberté au travail, le frei à l'arbeit.........................

Ma définition de la religion

La racine du mot, "relier" me permet de définir la religion comme le regroupement de personnes animées d'une même pensée, d'une même croyance quand à l'origine de la vie et ayant un même but.

C'est aussi la définition générique que l'on pourrait donner à un quelconque syndicat, ou une association.

Nous allons donc y inclure la notion de "divinité".

Nous pouvons ainsi regrouper sous un même ban, pour des facilités d'exposé, les créationnistes et les spiritualistes dont je vous entretenais plus haut.

Le but de la religion

En théorie, la religion fixe les bases d'un enseignement permettant à des "connaissants" d'élever spirituellement leurs coreligionnaires (vu la racine ?) de façon à les amener au moins à leur rang de connaissance.

Je puis être plus clair en disant que ceux qui ont compris doivent enseigner à ceux qui n'ont pas encore compris et qui veulent apprendre.

Bon sang, moi qui voulait être bref, voilà qu'au fur et à mesure que j'écris, j'ouvre sur des notions nouvelles, si je continue, un seul article ne suffira pas.

Ceux qui ont compris

qu'ont-ils compris ? Beaucoup, voire tout si on les en croit.

Peut être pas grand chose pour moult d'entre eux si on analyse les résultats.

A moins que sous le vocable de "révéler" ils ne s'acharnent à "re-voiler" les fameux mystères, mais alors dans quels buts ?

Ceux qui n'ont pas compris

si je poursuis dans mon illogisme ce sont peut être une bonne partie de ceux que je viens de citer, si je vais plus loin, ce sont ceux qui veulent apprendre.

Apprendre quoi ?

Dans une optique créationniste ou spiritualiste, que Dieu les a créés chair afin qu'ils expient leurs péchés et de là, retournent à l'unité.

Simple !

Pourquoi ?

Ne me demandez pas, faites comme moi, cherchez.

Les bases de la religion

Vous avez remarqué que depuis le début ou presque de mon propos, je traite de la religion et non pas des religions, ce à dessein.

Tout d'abord pour ne vexer personne et ne pouvoir être catalogué de parti pris, ensuite parce qu'à mon idée, les trois religions fondamentales sont à mettre sur le même plan en ce qui concerne le coté néfaste de leur prosélytisme (bien que le judaïsme ne soit pas à proprement parlé prosélyte). *

Les bases de la religion sont de traditions orales et écrites.

Concernant les tradition orales, les paroles s'envolent et donc nous ne savons que très peu de choses, voire rien, tout au moins en ce qui me concerne.

Les écrits étant restés, nous pouvons nous pencher sur des textes qui font foi à défaut de loi.

La torah, la bible et le coran.

Trois textes fondamentaux découlant les uns de l'autre et sensés s'enrichir au fur et à mesure de leurs publications.

Qu'en est-il ?

Crée avec le soleil Râ, la religion organisatrice,  révélatrice et spirituelle se tourna vers le principe lunaire et matériel.

Les dogmes d'élévation et de compréhension furent remplacés par l'aliénation et la mystification.

Cultivant le mystère et la peur, les prêtres en vinrent à asservir la "masse", le potentiel humain à leur profit et celui des possédants qui les mandatent.

Chose facile, car l'homme a besoin de croire.

Voilà défini le coté néfaste de la religion qui continue à nous faire craindre la bête alors que nous devrions craindre et combattre l'abêtissement dans lequel elle nous englue.

Pourquoi l'homme a-t-il besoin de croire ?

Pas moi, pas moi, va me crier l'athée.

Mon Dieu, je l'avais oublié, il m'en veut et se manifeste, car intéressé par mon discours, il l'a lu jusqu'ici.

Mais est-il vraiment athée celui qui le prétend ?

Ne cherche-t-il pas, comme les autres, un Dieu, quel qu'il soit ?

Un Dieu homme, au sein d'un parti quelconque ?

Pense-t-il vraiment qu'une vie temporelle dans un monde restreint soit une véritable finalité ?

Ne croit-il pas, ne serait-ce qu'en lui, l'Homme ?

Ne cherche-t-il pas à savoir ?

Si ! ! !

Penser, c'est être, s'exprimer c'est être....

Etre c'est transcender la religion, et le concept de la pensée unique.

Nos prêtres, influencés par les prélats de tous bords, qu'on les nomme rabbi, imams ou évêques outrepassent leurs droits en tentant de nous inculquer leur vérité.

C'est la Vérité qu'ils devraient prôner.

L'athée n'échappe pas à cette duperie, les prêtres aujourd'hui ont pris un nouveau visage.  A nous de les dévoiler, eux si prompts à "revoiler".


Je le savais, un autre article sera nécessaire à l'exposé de mes divagations spirituelles.

Je vais vous laisser sur ces quelques questions et reviendrai en abordant la possibilité de la compréhension des mystères de la religion à des fins d'élévation spirituelle.

En filigrane, taquin que je suis, je vous montrerai ce qui gène nos "docteurs de la foi", car le spirituel doit, comme le matériel, être source de profit, lequel se nourrit de la peur du loup.

Sator


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J'ai volontairement mis de coté le bouddhisme et l'hindouisme qui ont des fondements différents.