Qui ?

Publié le par Sator

ane2.jpg

Il adorait son maître, ce petit âne de toutes les couleurs, il ne rechignait pas à la besogne, transportant les charges les plus lourdes sur les chemins les plus caillouteux, les plus difficiles pour ses pauvres pattes.

Bon an mal an, le temps passait, en récompense il recevait force coups de bâton et maigre pitance.

Plus il venait en âge, plus il se rendait compte que son maître s’enrichissait grâce à sa peine, de plus en plus grande. Le faix se faisait de plus en plus lourd et le chemin de plus en plus long,

Car son maître, son adoration ne voulait pas perdre un centime ni investir dans l’achat d’un autre animal.

Pour s’enrichir, il n’avait compris qu’une manière de faire, rogner sur la nourriture de son humble serviteur et le frapper pour le faire avancer.

Et un jour, il arriva ce qui devait arriver !

Alors qu’il était profondément embourbé dans une ornière, croulant sous le fardeau, l’homme voulu faire se dégager la bête par un coup de trop.

La jambe de l’animal se tendit alors sous la douleur, et sans penser à mal, par un simple réflexe, le pied décapita l’indigne.

Toute ressemblance avec des persones existantes ou situation réelle n’est absolument pas fortuite.

Il n’existe que deux manières de gouverner, par la Justice et l’Intérêt du Peuple ou par la Terreur.

Nos décideurs, et de longue date ont choisi la deuxième méthode.

Par décideurs, j’entends non pas les individus qui s’affichent complaisamment dans notre fenêtre cathodique (ou toute autre redigion, je ne voudrait pas semer le trouble) aux côtés de tel ou tel amuseur public, pour faire "plus proche, plus humain" ; non, je ne parle pas des marionnettes que "démocratiquement" nous avons élues, je parle de ceux qui tirent les ficelles, les vrais puissants.

Les outils utilisés sont divers et de prime abord anodins, ce sont d’une part les organes de répression, et surtout, plus insideux les "médias contrôlés".

Le but, évident il y a quelques temps, vérifié à l’heure actuelle, et ils ne s’en cachent même plus, maintenir (car malheureusement elle s’y trouve depuis longtemps) la masse dans l’ignorance, la diviser sous prétexe de l’unifier et l’asservir (le mot n’est pas trop faible).

Le fin du fin, est qu’on arrive à lui faire payer son propre esclavage, un peu comme les chinois (ceux-là, on peut les nommer) précurseurs en matière de crime d’opinion avec le remboursement de la balle du condamné.

Les médias traditionnels, journaux de toute nature, mais aussi la publicité.

Ah oui, la pub, royale pour faire passer le message de la pensée unique.

Elle peut être drôle aussi, comme celle de cette grande banque qui affiche un doigt dressé, ils voudraient nous faire croire à un pouce, personnellent, j’y vois un majeur symbolisant un message clair "on vous le met profond".

Mais je m’éloigne..............

Par ces médias, ils peuvent matraquer joyeusement nos neurones épuisés (Le Lay nous l’a dit sans détours), ils peuvent nous faire croire qu’ils agissent pour notre bien.

Décortiquer chaque manoeuvre revient toujours à constater qu’on nous fait payer de plus en plus pour rétrocéder de moins en moins.

Ils en viennent même à inventer la "TVA sociale".

Dernièrement un de mes amis constatait que l’on trouvait de plus en plus de gens à droite chez les ouvriers, c’est normal lui ais-je répondu, le monde est fait d’équilibre, et comme on trouve de plus en plus de socialistes chez les patrons............

Et où va cet argent au final, dans quelques poches, mais de moins en moins nombreuses, car contrairement aux loups, les hyènes en viennent à se bouffer entre elles.

Sous prétexte de Légalité, on a gommé le grand principe de l’Egalité prôné par les maîtres fondateurs de nos Nations, ces maçons édificateurs de nos civilisations.

Adapter la législation aux intérêts privés, c’est beau, ils l’ont fait.

Le Baron n’est pas content, la Fée Clochette rougne, allez hop, on légifère.

On ne parle plus de Justice en tant qu’idéologie, mais en tant qu’organe de répression.

On crée des Lois surtout et n’importe quoi, quant une ne convient pas, on en change, et malheur à l’inculte, la vérité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui, si tu l’ignore, tu payes.

Mais là encore, n’est ce pas le but recherché, faire payer.

Remplir les caisses afin de pratiquer ce que j’appelle le détournement de fonds publics. La redistribution de l’impôt à certains initiés par le jeu des subventions et d’aides diverses, aux entreprises, à la consommation et j’en passe.

L’état distribue la masse monétaire "à consommer" afin qu’elle aboutisse sur les bons comptes en banque (un petit coup de pouce...).

Cette économie ne peut être pérenne, elle crée de fausses richesses, elle n’est qu’illusion.

Pour tenir, il faut maintenir le Peuple dans la crainte du lendemain, l’empêcher de réfléchir.

Précarité, peur du loup et de l’ours, on se croirait revenu au moyen âge, à moins qu’on n’ait jamais quitté cette époque.

Mais à trop vouloir, et maints contes pour enfants nous l’ont enseigné, on en vient à tuer la poule aux oeufs d’or (et pas seulement avec le H5N1).

Ils se lèvent peut être les fédérateurs, on croit les distinguer dans certaines régions du monde, sollicités par ces femmes et ces hommes trop longtemps pressés comme des citrons.

Représentent-ils l’émergence d’une vraie gauche ?

A défaut, ils représentent l’Espoir.

aigle-copie-1.jpgLes U.S.A en viennent même à virer de bord et à présenter comme prochain candidat, après la marionnette sanguinaire, le Grand Finanthrope, Billy The Guide.

Mais il faut bien conclure, revenons au début, au début de la fin peut-être, et retrouvons notre petit âne ; va-t-il encore les supporter longtemps les brimades ?

Et je vous proposerais bien de nous regrouper, sous une bannière représentant un âne de toutes les couleurs ?

Peut être parviendrons nous alors à défaire celles sur lesquelles trônent, majestueux et arrogants ces aigles prédateurs menaçants.

Ne serait-il pas amusant que l’histoire en vint à désigner l’âne comme "seul animal prédateur de l’aigle" ?

 

Sator

Publié dans idées

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
moi je retourne au lit, c'est trop triste la vie sans soleil ni dans le ciel ni dans les coeurs
Répondre
P
bon je reprends ma guitare pour chanter le petit ane gris de hugue aufray  bonne chance a ton blog
Répondre